J’avais dit dans un post précédent que London Epidemic serait un projet que je mènerai jusqu’au bout. J’y compte bien ! Par contre, Rome ne s’étant pas fait en un jour, j’ai grand peine à tenir un rythme et de plus, ce que j’ai pour le moment ne me plait pas. Du coup, je recommence à zéro.

État des lieux

London est un projet qui me tient à coeur !

Par contre, du peu que j’en ai réalisé jusqu’à maintenant, ce que j’ai fait ne me plait pas. La première chose quand on fait un projet perso, c’est que ce que l’on fait nous plait. Et que l’on soit clair : ce n’est pas le cas !

Je n’arrive pas à m’organiser !

Je ne vous le cache pas, j’ai un gros problème pour m’organiser et finir ce que je commence. Du coup, il faut que je remette les choses à plat, que je me fasse une liste de choses à faire, etc. Tout ça pour ne pas perdre ma motivation et savoir dans quel sens partir.

Je suis parti sur de mauvaises bases

Les outils choisis sont plutôt bons, je pense, mais mes méthodes de mise en oeuvre laissent à désirer. On peut considérer que j’ai fait un <abbr title="Proof Of Concept">POC</abbr> jusqu’à maintenant.

Je ne sais pas ce que je veux.

Ou plutôt si, je le sais, mais je ne l’ai pas expressément écrit, du coup, je me perds dans ce que je veux faire ensuite, si c’est nécessaire dès la première version, etc.

Organisation

Ma première résolution est donc de m’organiser. Je vais donc passer un contrat avec vous (Oui, toi, lecteur !) : je vous promets de faire un état d’avancement du projet une fois par mois à compter d’aujourd’hui. Attendez-vous donc à au moins un article vers la fin de chaque mois (je ne veux pas être précis au jour près non plus) concernant une réelle avancée sur ce projet et vous avez le droit de me remonter les bretelles si ce n’est pas le cas.

Il y a deux semaines, j’ai suivi le streaming de Sophie Houlden pendant le week-end. Elle a fait un jeu en un week-end pour les indie buskers (je n’arrive pas à faire un jeu en 4 mois, j’ai honte). Et donc, dans son streaming elle a utilisé un outil que je suis en train d’adopter :

Cette application web n’est rien d’autre qu’un éditeur de liste à puces depuis notre navigateur, mais contient certaines fonctionnalités intéressantes et surtout très claires :

  • Découper une tâche en sous tâches (faire une sous-liste)

  • Réorganiser les tâches en drag&drop (très pratique)

  • Pouvoir tagger des tâches à la manière de twitter (avec un # devant) et les retrouver facilement avec un outil de recherche incorporé

  • Pouvoir ne voir qu’une sous-liste et ne pas avoir à l’écran l’ensemble des tâches tout le temps

Bref, cela ne va pas révolutionner le monde, mais pourtant, c’est hyper pratique.

Définir ce que je veux

C’est bien beau de partir sur un projet mais encore faut-il savoir ce que cela va donner.

Je vais donc essayer de donner à London une vision un peu plus professionnelle : un cahier des charges (court), un cahier de spéc (plus détaillé) tout en restant assez large pour de futures améliorations, mais assez précis pour une première version.

Pour cela, je vais me baser sur un document que j’ai trouvé grâce à Google : Tom Sloper’s Format for Game Design Specifications. Que je vais, bien entendu, traduire en français et adapter à ce que je veux faire.

Ensuite viendra une phase de définition technique avec le choix des outils et méthodes et pourquoi. Je compte toujours utiliser les outils décrits précédemment, mais en rajouter d’autres (notamment du cometd pour du vrai temps réel).

Je pourrai alors m’attaquer à une maquette avec du contenu (présentation, règles du jeu, mentions légales et vie privées, etc.)

Seulement après tout ça que je pourrai enfin commencer le développement réel. J’aurais eu donc tout le temps nécessaire pour penser à la façon de faire, à l’organisation des tâches, etc.

Conclusion

J’espère qu’avec tout ça, j’arriverai à me motiver sur le projet et d’arriver à quelque chose de potable (jouable, graphiquement acceptable au vu de mes capacités dans ce domaine). Surtout me prouver que je peux tenir un projet du début à la fin sans faillir sans que ce ne soit pour le boulot avec des chefs au-dessus.